Codage d’une image avec 2 bits : 4 possibilités 00 01 10 11, en terme de Luminance : noir, gris foncé, gris clair et blanc
3 bits : chaque bit ayant 2 possibilités (0 ou 1) le nombre total de combinaison est 2 * 2 * 2 , soit 2 à la puissance « nombre de bit »
8 bits => 2 a la puissance 8, c’est à dire 256 niveaux. Une image jpg à un « espace » de 256 valeurs (image monochrome)
L’histogramme : c’est le nombre de pixels par valeurs. Par exemple, sur toute l’image on compte le nombre de pixels ayant la valeur 125 et on fait cela pour les valeurs de 0 a 255. En astro il y a une majorité de pixels ayant une faible valeur : l’image est sombre
Avec un capteur CCD ou autre en 14 bits : 2 à la puissance 14, soit 16384 valeurs !
Problème : on doit passer d’une échelle de 16384 nuances à une échelle de 256 nuances (le fichier jpg d'un site web)
On pourrait faire un regroupement linéaire : c’est à dire 16384 / 256 = 64
les valeurs de 0 a 64 de l’espace 16384 vont correspondre à la valeur 0 dans l’espace de 256 valeurs
les valeurs de 65 a (65 + 64) auront la valeur 1 dans l’espace 256, etc
Mais on peut faire mieux : une transformation non linéaire.
On va faire des regroupements variables de valeurs de l’espace 16384 vers l'espace 256
Par exemple : les valeurs 0 à 10000 de l’espace 16384 correspondront à la valeur 0 de l’espace 256. C’est bien là car on fait un sacré ménage, sans perdre beaucoup de la qualité de l’image. Les valeurs 0 à 10000 étaient toutes noires, ou très sombres, difficiles à distinguer.
ensuite on va dire que les valeurs de 12000 à 16384 : c’est du blanc ! hop code 255
Ce n’est pas linéaire ! la valeur 0 de l’échelle 256 correspond à 10000 valeurs de l’échelle 16384 alors que la valeur 255 de l’échelle 256 correspond à 4384 valeurs (16384 - 12000) de l’échelle 16384
Et ca va mieux : on se retrouve maintenant avec une échelle de 2000 nuances à redistribuer sur une échelle de 254 valeurs. C’est tout l’art de cette redistribution que l’on va gérer avec les outils travaillant sur les histogrammes. On va choisir de laisser plus de place aux nuances de gris pour l’objet photographié. Chercher une progression douce et pertinente, travailler le contraste (variance), etc
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