NGC 7822
Publié : 03 novembre 2017, 16:27
Salut à tous,
Aujourd'hui, j'arrive vers vous avec une image qui me satisfait enfin. Cela ne veut pas dire qu'elle est exempte de défauts mais disons que je les accepte. Malgré tout, elle m'aura posé pas mal de soucis, le mixage SHO s'est avéré plus délicat que je ne le pensais. La lune et le lampadaire avaient généré pas mal de gradient sur les couches S2 et O3. Une erreur de cadrage entre le Ha et les autres couches m'a obligé à cropper assez sévèrement le champ pourtant déjà restreint par la taille du capteur. En désespoir de cause, je suis allé voir l'ami Maxime pour qu'il m'aide dans le traitement et comme à son habitude il a su contourner les problèmes pour au final me donner une version finale tout à fait acceptable. C'est, finalement, une image qui représente bien l'équipe que nous avons formé il y a peu, la mutualisation des ressources et des hommes a permis de relever le défi.
Quelques infos sur l'objet maintenant :
NGC 7822 est une nébuleuse située à environ 3 000 années-lumière de la Terre, dans la constellation de Céphée. D'une étendue de quelques dizaines d'années-lumière, la région comprend les objets astronomiques Sharpless 171 et le jeune amas d'étoiles Berkeley 59. La nébuleuse abrite également l'une des étoiles les plus chaudes situées à proximité du Soleil, BD+66 1673, un système binaire incluant une O5V (voir plus bas) d'une température de surface d'environ 45 000 kelvins et d'une luminosité d'environ 100 000 fois celles du Soleil. Ce sont les étoiles chaudes dont les vents puissants et les radiations sculptent et érodent les piliers les plus denses. Des étoiles pourraient encore être en train de se former à l’intérieur des piliers par effondrement gravitationnel, à condition que les piliers n’aient pas perdu leur substance avant que les bébés étoiles aient atteint la taille suffisante à l’amorçage des réactions de fusion nucléaire.
Les étoiles de type O sont très chaudes (température de surface : 35 000 K pour delta Orionis) et très lumineuses et de couleur bleue. Par exemple, Naos, dans la constellation de la Poupe, brille près d'un million de fois plus fort que le Soleil. Ces étoiles possèdent des raies d'hélium intenses et des raies d'hydrogène assez faibles, elles émettent principalement dans l'ultraviolet. Ces étoiles sont si énergétiques qu'elles développent un fort vent stellaire et donc perdent de la matière qui forme alors des enveloppes donnant des raies en émission (type Oe pour les émissions dans l'hydrogène, type Of pour les émissions dans l'hélium II et l'azote III).
Aujourd'hui, j'arrive vers vous avec une image qui me satisfait enfin. Cela ne veut pas dire qu'elle est exempte de défauts mais disons que je les accepte. Malgré tout, elle m'aura posé pas mal de soucis, le mixage SHO s'est avéré plus délicat que je ne le pensais. La lune et le lampadaire avaient généré pas mal de gradient sur les couches S2 et O3. Une erreur de cadrage entre le Ha et les autres couches m'a obligé à cropper assez sévèrement le champ pourtant déjà restreint par la taille du capteur. En désespoir de cause, je suis allé voir l'ami Maxime pour qu'il m'aide dans le traitement et comme à son habitude il a su contourner les problèmes pour au final me donner une version finale tout à fait acceptable. C'est, finalement, une image qui représente bien l'équipe que nous avons formé il y a peu, la mutualisation des ressources et des hommes a permis de relever le défi.
Quelques infos sur l'objet maintenant :
NGC 7822 est une nébuleuse située à environ 3 000 années-lumière de la Terre, dans la constellation de Céphée. D'une étendue de quelques dizaines d'années-lumière, la région comprend les objets astronomiques Sharpless 171 et le jeune amas d'étoiles Berkeley 59. La nébuleuse abrite également l'une des étoiles les plus chaudes situées à proximité du Soleil, BD+66 1673, un système binaire incluant une O5V (voir plus bas) d'une température de surface d'environ 45 000 kelvins et d'une luminosité d'environ 100 000 fois celles du Soleil. Ce sont les étoiles chaudes dont les vents puissants et les radiations sculptent et érodent les piliers les plus denses. Des étoiles pourraient encore être en train de se former à l’intérieur des piliers par effondrement gravitationnel, à condition que les piliers n’aient pas perdu leur substance avant que les bébés étoiles aient atteint la taille suffisante à l’amorçage des réactions de fusion nucléaire.
Les étoiles de type O sont très chaudes (température de surface : 35 000 K pour delta Orionis) et très lumineuses et de couleur bleue. Par exemple, Naos, dans la constellation de la Poupe, brille près d'un million de fois plus fort que le Soleil. Ces étoiles possèdent des raies d'hélium intenses et des raies d'hydrogène assez faibles, elles émettent principalement dans l'ultraviolet. Ces étoiles sont si énergétiques qu'elles développent un fort vent stellaire et donc perdent de la matière qui forme alors des enveloppes donnant des raies en émission (type Oe pour les émissions dans l'hydrogène, type Of pour les émissions dans l'hélium II et l'azote III).
Spectre d'une étoile de type O5v.
Sources: Wikipédia et cidehom.com
Les informations techniques à présent :
Les prises de vues se sont étalées du 10 au 31 octobre 2017.
Pour le pré-traitement j'ai utilisé 33 darks, 200 bias et 21 flats (par filtre).
Vous trouverez les infos complètes sur la page astrobin de l'image.
L'image :
Je rajoute la full pour le forum : Les prises de vues se sont étalées du 10 au 31 octobre 2017.
- Ha : 28x1200", -10C, bin 1x1
- O3 : 29x1200", -10C, bin 1x1
- S2 : 25x1200", -10C, bin 1x1
Pour le pré-traitement j'ai utilisé 33 darks, 200 bias et 21 flats (par filtre).
Vous trouverez les infos complètes sur la page astrobin de l'image.
L'image :
J'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis et vos remarques.
@++
Davy